Ludovic ARNAUD, dirigeant de Platinium Securit, met en avant des solutions pour prévenir des risques professionnels. Comment préserver la santé et assurer la sécurité au travail ? Comment faire face à certaines situations dans le milieu professionnel ? Mais surtout, comment s’informer et communiquer sur la prévention des risques liés au travail ?
Notre société, Platinium Securit, existe depuis 2015. Son objectif est de former les personnes, dans les entreprises, à la prévention des risques professionnels. Dans l’idéal, on finirait par ne plus rencontrer des cas d’accidents ou de maladies professionnelles au sein des entreprises. On travaille dans plusieurs domaines d’activités : le sauvetage et le secourisme du travail, la lutte contre l’incendie, la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS), les managements de la prévention, la formation d’animateurs prévention (notamment dans les établissements de soins). Aujourd’hui, on est encore en phase de construction. Après tout, on n’a que quatre ans. Mais, on est quand même certifié par l’INRS sur quatre domaines d’activité : SST, PRAP 2S, PRAP IBC, HAPA. Nous sommes aussi certifié qualité depuis 1 an.
Dans la structure, nous sommes deux permanents. Après, une quarantaine de formateurs interviennent régulièrement pour nous. Ils répondent aux différents thèmes, sujets en se rendant dans les secteurs géographiques concernés.
On suit une démarche très empathique. Nous sommes très à l’écoute de nos clients, de leurs problématiques. C’est seulement après que nous commençons à déployer une solution pour les aider. A partir de là, on va travailler sur deux axes : l’ingénierie pédagogique puis la partie organisation. Autrement dit, on va d’abord construire le support des outils pédagogiques puis ensuite toute la mise en place de la formation.
Je suis issu du monde des sapeurs-pompiers. En 2015, j’ai pu monter cette structure avec un associé. Aujourd’hui, il n’en fait plus parti. Mais effectivement, j’ai développé toute la partie opérationnelle ainsi qu’une grande partie de la clientèle.
Oui, j’ai été sapeur-pompier volontaire pendant longtemps. J’y ai aussi fait mon service militaire. J’étais responsable d’un important centre de formations de pompiers qui est basé à Lyon. Le principe c’est que les sapeurs-pompiers aillent former les personnes dans les associations, les entreprises, le civil (le secourisme par exemple). J’ai fait ça pendant 8 ans. Avec l’équipe, on a poursuivi la structuration de l'organisme. Et puis je suis parti pour vivre l’aventure de l’entreprenariat.
Avec un de nos clients historique, on avait commencé à travailler sur un tableau partagé. On a vu que ça fonctionnait bien donc on a recherché une plateforme collaborative. C’est comme ça qu’on a basculé sur interStis en 2018. Pour nous aujourd’hui, c’est clairement un facteur de succès. On le met en avant auprès de nos entreprises clientes. A travers ce système on a un peu cassé les codes me semble-t-il. Sur un espace de travail partagé, on a mis ensemble les formateurs, le donneur d’ordre (= le client), et notre organisme de formations. Tout le monde interagit ensemble. On a vraiment de la valeur ajoutée sur la construction des dossiers.
Ce qui est très intéressant avec interStis c’est que la plateforme nous permet de faire ce qu’on en veut en fait (rire). Il y a beaucoup de fonctionnalités, simples à comprendre, qu’on est libre d’utiliser ou non, et que je peux proposer à mes clients. C’est un bon espace de communication et de partage d’informations, notamment avec nos formateurs. L’idée est que les formateurs puissent, à travers l’application, avertir les donneurs d’ordre, grâce aux fiches d’émargement partagées, de qui sera présent ou non à la formation commanditée. Le client peut voir presque en direct, s’il le souhaite, où en est l’information. D’un côté c’est très responsabilisant et donc un peu compliqué. Mais, d’un autre côté, c’est génial parce qu’on a une liberté totale et que tout le monde interagit ensemble. Et c’est là qu’on casse les codes. On a atténué, simplifié un bout du processus administratif de l’information.
Là-dessus il n’y a pas de doutes (rire). La seule difficulté que l’on rencontre c’est le facteur humain. C’est-à-dire dans quelle mesure les gens s’impliquent ou non. Donc ce n’est pas vraiment dû à interStis. D’ailleurs, je pense qu’on est amené à tous travailler, avec plus ou moins de facilité, avec ce genre d’outils. C’est là qu’on peut parler de digitalisation. La place de l’humain va être enrichie grâce à tous ces outils informatiques. Les relations que l’on crée avec nos clients sont vraiment plus riches. On va travailler plus en profondeur. On pourra mieux analyser les données et toutes nos actions. Au final, c’est un gain de temps, d’efficacité et ça facilite l’accès à l’information.
Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour faire une petite annonce ? Une sorte d’avant-première (rire). On va bientôt changer le nom de Platinium Securit. Désormais ce sera Culture Prev. Dans la littérature, la documentation, la presse, on parle beaucoup de culture de prévention. Donc ce nouveau nom sera plus parlant mais aussi plus simple à retenir. D’ailleurs, on va en profiter pour tout refaire : la charte graphique, le logo, le site internet, tout.
On apprend à connaître sa boite au fur et à mesure qu’on la construit. Aujourd’hui, on a enfin trouvé notre identité. Donc il était temps qu’on la change. On s’adapte à un contexte qui évolue constamment. A mon avis, la formation de demain ne sera pas celle que l’on voit aujourd’hui. Là, on est vraiment sur des changements forts. Donc on va construire pour le client des parcours qui vont permettre d’aborder différemment la formation. »